Henri Lacroix deux finales le même week end !

photo du champion KTK Henri Lacroix

Je voulais vous parler d’un évènement qui s’est produit début Juillet. Vous avez le droit de vous dire que ça date, mais je suis à la retraite et je ne vis pas dans les transports parisiens, alors je vais à mon rythme, d’autant plus pour parler pétanque. Il faut laisser du temps au temps et apprécier les choses aussi avec du recul.

Finale de la Marseillaise

J’ai regardé à la télévision comme des centaines de milliers d’autres, la finale de la Marseillaise à pétanque, après avoir suivi tant bien que mal la semaine de compétition, de l’élimination prématurée de Jean Marc Foyot jusqu’au vieux port et sa grue qui faisait un bruit épouvantable pendant le direct. Je ne vais pas vous parler de la finale féminine, je ne veux pas me faire d’ennemies, ni des jeunes même si c’était très bien.

Mais je voulais m’attarder sur Henri Lacroix et son équipe Dylan Rocher et Stéphane Robineau. Ce dernier a été absolument impérial, il ne faut pas oublier de le signaler, aucune erreur. Dylan a fait le job, mais alors Henri Lacroix, il m’épatera toujours. Quel sens du jeu et la boule qui coûte chère, elle arrive toujours. On pourrait trouver que son geste au tir, d’une concentration démoniaque, ne permettrait pas d’avoir une vraie cadence au tir. Et pourtant !

photo du champion KTK Henri Lacroix
Le champion Henri Lacroix, je suis fan.

En plus, c’était pour ma part la première fois que je le voyais avec ses KTK KNTAK chromées, et on peut pas dire qu’on voit un défait à ces boules lancées par le champion.

Et finale du championnat de France deux jours après

Le vendredi, je regardais en replay la finale de la Marseillaise et le lendemain, il était déjà à Ax les thermes sur le pont sur championnat de France individuel, prêt pour enchainer les mènes de trois frappes.

Et le dimanche, nouvelle finale, battue de peu par Tyson Molinas.

Mais ces deux finales dans la même semaine, c’est juste incroyable. Le trajet, la chaleur de Marseille, la fatigue des parties et la fatigue mentale. A cela, j’ajoute un geste au tir qui selon moi doit lui demander une concentration hors norme, à la manière de Christian Fazzino dont on sent une recherche de la précision parfaite sur chaque boule. Mais comment fait-il ?

Chapeau bas Monsieur Lacroix.